La 27ème Charly Gaul
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REPORTAGE

Les derniers préparatifs étaient en cours, à l'aube de ce dimanche, 4 septembre 2016, lorsque la première averse s'est abattue avec fracas sur les pavés de la place du Marché à Echternach. La météo avait décidé de nous jouer des tours et, après avoir brillé sur le Grand-Duché pendant plus de deux semaines sans interruption, le soleil s'était octroyé un jour de congé, laissant la place à des averses à répétition et même à des coups de tonnere par-ci et par-là. Le mauvais temps, annoncé depuis des jours, a évidemment joué en défaveur d'un peloton aussi fourni qu'à l'ordinaire car, si les pré-inscriptions avaient fonctionné à merveille pendant ces dernières semaines, seuls une centaine de courageux sont venus grossir les rangs le jour-même pour un total de 890 participants, largement inférieur aux quelques 1300 de l'année passée. Qu'importe, les courses furent belles et, avec la prudence comme compagnon fidèle par ce temps de chien, les chutes étaient moins nombreuses que par certaines années de beau temps. Côté sport, les Luxembourgeois ont fait la bonne affaire car avec Ivan Centrone chez les hommes sur le grand parcours et Edie Rees sur le petit chez les dames, les coureurs du pays-hôte ont porté leur contingent de victoires totales à 30, alors que les Belges (Marie Dessart lauréate sur 157 km chez les dames) et les Français (succès de Fabien Schmitt sur 106 km) ont augmenté leur compteur d'une unité seulement.

Cela faisait huit ans que La Charly Gaul n'avait pas vu un peloton aussi maigre et, pour la première fois depuis 2010, le seuil des 1.000 participants ne fut pas atteint. Ce sont les coureurs de La Charly Gaul B qui étaient les plus frileux cette année car ils sont reponsables pour trois quarts des désistements de dernière minute, alors que, sans surprise, les hommes de fer de la longue distance ne craignent ni la fatigue, ni la pluie et le froid et ils ont tout de même encore assisté à la cinquième édition la plus peuplée de l'histoire de la randonnée, avec seulement une centaine de concurrents en moins que lors de l'année-record de 2015. Ils semblerait également que ces dames soit moins douilettes que les hommes puisque avec 39 concurrentes au total, le pourcentage féminin a très légèrement augmenté dans le peloton par rapport aux années précédentes.

Comme d'habitude, les Belges étaient les plus nombreux sur cette Charly Gaul, représentant un bon tiers des coureurs, suivis par les Luxembourgeois et les Néerlandais: les pays du Bénélux ont donc fourni près de 70 % de tous les participants, une petite vingtaine de nationalités se partageant les 30 % restant. A noter un recul manifeste et durable de la participation indigène à cette unique cyclo-sportive du Grand-Duché: de 40 % dans les années 2005 à 2007, la part des Luxembourgeois dans le contingent total est passé progressivement à 25 % dans les années 2013 à 2015. En 2016, avec un total de 184 coureurs, seul un concurrent sur 5 avait encore un passe-port drapé du lion rouge.

La grande nouveauté côté parcours cette année était l'inclusion de la montée de Groesteen pour les coureurs du petit parcours, montée mythique s'il en est au Grand-Duché réservée jusque-là aux seuls coureurs de la grande distance. A entendre les commentaire, la côte en a plu a plus d'un même si le coefficient souffrance fût découplé par les pentes rudes du petit chemin de la rue du Faubourg à Stolzembourg. Sur le grand parcours, la trilogie côte de Marnach, côte de Hosingen-barrière et côte de Groesteen peu avant la mi-parcours était également inédite, trois côtes difficiles mais dans lesquels les coureurs furent récompensés pour leurs efforts par des paysages magnifiques, au-dessus de la brume qui s'accrochait solidement aux parois de la vallée de l'Our.

Déroulement de l'épreuve A (157 km)

Ils étaient donc 411 à s'être inscrit sur le grand parcours de 157 kilomètres, parmi-eux tout de même trois coureurs de moins de 18 ans et une petite vingtaine de plus de 60. D'aucuns avaient des fourmis dans les jambes: alors qu'une enème averse venait de s'abattre sur une route à peine sèche de celle d'avant, Jan Petelin a accéléré après un petit kilomètre de course seulement, dans la côte de Berdorf classée, déjà, troisième catégorie. Il s'est installé seul en tête de la course avec quelques dizaines de mètres d'avance sur un grand groupe emmené par le Néerlandais Sjors Beukeboom et dans lequel figuraient également aux toutes premières lignes son compatriote Bjorn Koeman, le Belge Arno De Wispelaere, ou encore les trois Luxembourgeois Ivan Centrone, Sandro Dostert et Christian Poos. Derrière eux, le peloton s'effritait peu-à-peu, et plusieurs grands groupes étaient en train de se constituer, à un jet de pierre les uns des autres.

Trois hommes ont pris les commandes dans la descente vers la vallée de la Sûre, Jan Petelin se faisant rejoindre par Sjors Beukeboom, justement, qui avait animé la poursuite derrière lui, et par Bjoern Koeman, autre Neerlandais volant inspiré par ce début de course sous la pluie. Les poursuivants n'étaient pas loin et 5 autres coureurs ont retrouvé la tête de la course un peu plus loin, sous l'impulsion de quelques Belges et Néerlandas notamment. 8 concurrents étaient donc devant après une trentaine de kilomètres de course, du côte de Vianden, avec quelques dizaines de secondes d'avance sur un groupe d'une cinquantaine d'unités, un groupe duquel allait s'extirper dans la côte de Biwels un Ivan Centrone impressionnant, réalisant la jonction avec le groupe de tête en l'espace de quelques kilomètres.

Avant la trilogie côtes de Marnach, Hosingen-Barrière et Groesteen, il y avait donc neuf coureurs à l'avant, parmi-eux les deux sociétaires du Team Differdange, Jan Petelin et Ivan Centrone, puis Anthony Spyschaert, un habitué de La Charly Gaul qui a fini 3ème de la cyclo-sportive en 2010, 2014 et 2015, Björn Koeman, qui avait déjà animé la tête de la course avant de sombrer dans le classement en 2014, le Belge Bart Van Kerkhoven, puis Hedwig Van Landeghem, coureur expérimenté s'il en est qui a déjà fini La Charly Gaul sur la plus haute marche du podium de sa catégorie d'age (plus de 50 ans désormais), Koen Van Geyt, 8ème ici-même en 2014, Sjors Beukeboom, membre de l'équipe néerlandaise gaul.nl, ancien champion des Pays-Bas des journalistes et déjà à l'offensive depuis les tous premiers kilomètres ainsi qu'Arno de Wispelaere, 2ème notamment cette année de La Look, cyclo-sportive dans la Nièvre, en France. Dans les très longues côtes de Marnach et Hosingen-Barrière, plus de 6 kilomètres à chaque fois, Jan Petelin payait ses efforts du début de course et se faisait lâcher en compagnie d'Anthony Spyschaert, décidément moins fringant que ces trois dernières années, mais ils se sont fait remplacer en tête de la course par deux autres prétendants, et pas des moindres: Frederic Glorieux, deuxième l'année dernière derrière Jari Verstraeten, plus le Français Damien Richard, 2ème déjà sur le grand parcours il y a pas moins de ... 10 ans. Après Hosingen, Jan Petelin et quelques coureurs évoluaient à une trentaine de secondes des premiers, mais ils avaient du mal à faire la jonction avec la tête de la course, alors que Sjors Beukeboom s'est fait distancer sur chute dans la descente vers la vallée de l'Our, un peu plus loin.

8 coureurs étaient donc toujours devant au moment d'entamer la côte de Groesteen, 3,8 km à 7,4 % de pente moyenne, avec des portions à plus de 10 %. L'épouvantail de la journée allait évidemment décanter la course davantage: le groupe de tête a explosé totalement et trois coureurs ont fait les plus costauds en s'installant en tête de la course, direction deuxième ravitaillement de la journée. Ivan Centrone était là, bien sûr, il faisait partie des favoris, plus Frédréic Glorieux et Arno de Wispelaere, avec une trentaine de secondes d'avance sur deux poursuivants: Koen Van Geyt, le Belge, et Jan Petelin, auteur avec Sjors Beukeboom d'une superbe montée du Groesteen au cours de laquelle ils ont dépassé bon nombre de coureurs pour venir se reloger parmi les prétendants à la victoire. Mais Van Geyt semblait également très fort, il a laché Petelin un peu plus loin pour faire la jonction avec le trio de tête, au prix d'un superbe effort. A cinquante kilomètres de l'arrivée, à l'entame de la dernière grosse montée de la journée, nous avions donc 4 coureurs devant: Van Geyt, Glorieux, de Wispelaere et Centrone. Petelin évoluait tout seul à un peu plus d'une minute tandis qu'un autre quatuor avait désormais deux minutes et dix secondes de retard: Koeman, Van Kerkhoven, Richard et l'infortuné Beukeboom.

Les prochaines côtes n'ont cependant pas apporté de gros changement, à part le fait que Petelin c'est fait rejoindre par un groupe de poursuivants regroupé duquel sont partis en contre Sjors Beukeboom et Damien Richard. Ce n'est que dans la dernière montée de la journée, un petit chemin du côte de Boursdorf avec des pourcentages impressionnats, que Koen De Geyt a dû laisser filer ses compagnons, laissant au trio Centrone, Glorieux et de Wispelaere le soin de se disputer la victoire d'étape. Derrière eux, Beukeboom et Richard parvenaient à limiter les dégâts, à quatre minutes environ, tandis que les prochains poursuivants se trouvaient à plus de 7 minutes, un groupe d'une trentaine d'unités dont n'allait pas tarder à s'extraire le jeune Belge Arthur Baude du Team Veranda Willems et qui comprenait entre-autres des coureurs comme l'ancien champion du monde militaire de cyclo-cross Erwin Bollen, certains habitués de La Charly Gaul comme Bob Adriansens, Michel Ossieur et Bram Schittecatte, ou encore les Luxembourgeois Christian Poos, Mike Diener, Jan Petelin et Sandro Dostert.

Devant, c'en était fini des côtes, mais Ivan Centrone avait encore un tour dans son sac: c'est sur le plat que le sociétaire du Team Differdange a attaqué et, du côté de Rosport, il avait déjà une trentaine de secondes d'avance sur Glorieux, qui avait lâché De Wispelaere à son tour. Dans les derniers kilomètres, Centrone n'avait de cesse d'agrandir son avantage et, à près de 37 km/h de moyenne, il est allé remporter la 27ème édition de La Charly Gaul, 8 ans après son frère Vincenzo, également vainqueur en solitaire en 2008. Une minute de demie plus tard, Frederic Glorieux a pris la deuxième place, tandis qu'Arno de Wispelaere avait déjà près de trois minutes de retard sur un vainqueur rayonnant. Derrière Van Geyt, Beukeboom, Richard, Baude et Petelin, mais à près de 10 minutes, Sandro Dostert a remporté le sprint du premier grand groupe pour la neuvième place, un groupe qui contenait entre-autres Hedwig Van Landeghem, 18ème de La Charly Gaul A à plus de 50 ans.

Retrouvez ci-après la caméra embarquée de Sjors Beukeboom dans un magnifique reportage:

Une petite quinzaine de dames étaient également présentes sur l'épreuve-reine de La Charly Gaul et la côte de Berdorf a apporté une première sélection d'emblée: la touche-à-tout Marie Dessart, déjà lauréate d'un triathlon sur la longue distance au cours de sa carrière sportive, s'est d'emblée installée en tête de la course, avec une petite minute déjà d'avance sur le duo hollandais Nicolien Luijsterburg, vainqueur notamment d'une cyclosportive à Dubai et Ingeborg Bremmers, laureate également d'une course aux Pays-Bas cette année. D'autres Néerlandaises suivaient un peu plus loin: Katleen Luypaert à une vingtaine de secondes de ses deux compatriotes, puis Tessa Veen-Backhuijs, Ingrid Stolwijk et Kelly Lambrechta, à près de deux minutes de la tête de la course déjà, après 4 kilomètres à peine. Solidement installée dans le deuxième grand groupe de la course masculine, Dessart la Liègeoise n'a eu de cesse d'agrandir son avance: après 30 kilomètres, dans la côte de Biwels, troisième difficulté de la journée, la jeune Belge avait déjà plus de trois minutes et demie d'avantage sur le trio composé de Luijsterburg, Bremmert et Luypaert, la membre du Team Granfondo qui avait entretemps effectué la jonction avec les deux copines et qui a notamment remporté cette année l'Albigeoise, comptant pour le UCI Gran Fondo World Series. Veen-Backhuijs et Stolwijk, sur les prochaines positions, sont passées avec plus de 5 minutes de retard déjà à Biwels

Marie Dessart n'a pas faibli par la suite et s'est accrochée solidement dans un groupe qui était en lice pour la 50ème place au classement scratch, tant et si bien que la lutte pour la victoire féminine était déjà terminée vers la mi-course, du côté du Groesteen. Mais le suspense demeurait au niveau de la bataille pour la deuxième place car, même si Ingeborg Bremmers s'était fait distancer au plus difficile de la pente dans le Groesteen, Luypaert et Luijsterburg demeuraient ensemble, aux alentours de la 150ème place du classement général. A 30 kilomètres du but, les deux Néerlandaises avaient plus de 20 minutes de retard sur la Belge et ne se sont départagés que dans les toutes dernières côtes de la journée, Luypaert s'avérant un rien plus costaud que sa compatriote. Terminant à une formidable 74ème place du classement commun avec les hommes, à près de 34 km/h de moyenne, Marie Dessart d'est donc imposée sur les 157 kilomètres dans cette 27ème Charly Gaul, avec 22 minutes d'avance sur Katleen Luypaert, lauréate de la catégorie dames de plus de 40 ans, 153ème du classement général à plus de 31 km/h de moyenne, et une petite minute de plus sur Nicolien Luijsterburg, 167ème du classement scratch.

Déroulement de l'épreuve B (106 km)

Avec 479 coureurs au départ, le peloton de la "petite" Charly Gaul était l'un des plus maigres de ces 12 dernières années, mais la course est restée passionnante, et indécise jusqu'au bout. Le Luxembourgeois Lex Reichling était parmi les premiers à accélérer dans la côte de Berdorf, première difficulté de la journée et la sélection s'est effectuée d'emblée: après une trentaine de kilomètres de course et trois côtes, ils n'étaient plus qu'une quarantaine ensemble en tête de la course, parmi-eux notamment le double vainqueur Steve Decloux, Gody Jacobs et Fabien Schmitt, respectivement deuxième et troisième en 2015, ou encore les Luxembourgeois Mangers, Margue, Biehl, Schneider, Emili, Luis, Rauen, Hansen, Mores, Larry, Schweitzer et Reichling.

La montée de la côte de Groesteen, pièce-maîtresse du parcours de 106 kilomètres, a fait éclater le groupe de tête et ils étaient encore une bonne douzaine à l'avant au premier ravitaillement, à Bastendorf, avec quelques dizaines de secondes d'avance sur la trentaine de poursuivants. L'ancien vainqueur Steve Decloux et le jeune Madio Fatalini se sont fait lâcher, si bien qu'ils étaient encore 11 à pouvoir prétendre à la victoire à une quarantaine de kilomètres du but, alors qu'il y avait encore trois côtes à escalader. Il y avait là Lex Reichling, très actif depuis le début de la course, son coéquipier du Tooltime Préizerdaul, Raphael Schweitzer, Gody Jacobs et Fabien Schmitt, deux des candidats de l'année passé donc, le jeune coureur du Véranda Willems Chevigny, Vincent Renson, le licencié élite allemand Max Valtey, l'ancien triathlète Michael Lardinois, l'ancien champion de Belgique sur piste Fabian Devola, le Metzois Loic Trouillot, l'autre Français, Raphael Pierron, ou encore le Belge Frédéric Jacob.

Ce dernier avait des fourmis dans les jambes puisqu'il s'est installé seul en tête à une trentaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, avec une petite minute d'avance sur ses 10 anciens compagnons d'échappée et 2 minutes supplémentaires sur le deuxième groupe, comptant toujours une petite vingtaine d'unités et dans lequel les coureurs luxembourgeois étaient fort bien représentés. Entre ces deux groupes, Decloux et Fatalini tentaient de résister au retour des leurs poursuivants pour maintenir leur position dans le Top 15. L'aventure de Frédéric Jacob en tête de la course ne fût pas de longue durée, puisque le Belge s'est fait rattrapper un peu plus loin par 7 autres coureurs. Dans les deux dernières côtes en effet, Schweitzer, Trouillon et Pierron avaient dû lâcher prise chez les poursuivants et ils étaient donc 8 à se retrouver devant, pour un final de tout suspense, sur le plat: Lardinois, Valtey, Jacob, Jacobs, Schmitt, Renson et le Luxembourgeois Lex Reichling.

Il restait encore une dizaine de kilomètres à parcourir jusqu'à la ligne d'arrivée, dans la vallée de la Sûre, et les attaques n'ont cessé entre les prétendants. Tantôt l'un, tantôt l'autre prenait quelques longueurs aux autres et à ce petit jeu, c'est Vincent Renson et Fabien Schmitt qui ont eu le dernier mot. A quelques encablures de l'arrivée, le Belge et le Français ont pu prendre une centaine de mètres d'avance et Fabien Schmitt s'est imposé au sprint devant Renson, Frederic Jacob, Lex Reichling, Gody Jacobs et Michael Lardinois terminant dans ce ordre à 5 secondes.

Chez les dames sur le parcours de 106 kilomètres, c'est la Luxembourgeoise Edie Rees qui a pris le meilleur départ dans la côte de Berdorf. Après quatre kilomètres de course, elle avait une minute de retard environ sur les meilleurs hommes et une vingtaine de secondes d'avance sur ses prochaines poursuivantes Rachel Fenton, Mieke Deroo, Anick Dirckx et Virgnie Soenen. Un peu plus loin, à une cinquantaine de secondes, suivaient la Belge Anne Pons ainsi que Martine Licker et Claire Faber, les Luxembourgeoises. Dans la descente vers Grundhof et la longue partie de plat le long de la Sûre, plusieurs groupes se sont réunis, avant de se scinder à nouveau dans la côte de Hoesdorf, deuxièmet difficulté de la journée. Quatre filles se sont retrouvés ensemble à l'avant de la course: Edie Rees, toujours, puis Claire Faber, Anick Dirckx et Mieke Deroo, suivies à une vingtaine de secondes par la Anne Pons, toujours dans le coup pour la victoire. Pour Rachel Fenton et Martine Licker, à plus d'une minute et demie, les choses étaient devenues plus compliquées.

Les filles ont abordé la côte de Groesteen avec cinq minutes de retard sur les meilleurs garçons environ, et Edie Rees y a démontré sa supériorité en s'installant dans un troisième groupe de la course commune avec les hommes, solidement en tête du classement féminin devant Claire Faber et Anne Pons, de plus en plus forte au fur et à mesure des kilomètres. Rees n'a cessé de creuser l'écart par la suite et, à 30 kilomètres de la ligne d'arrivée, elle avait course gagnée avec 4 minutes d'avance sur Pons et Faber, en lutte pour le podium. Anick Dirckx suivait 5 minutes supplémentaires plus tard, Mieke Deroo à 12 minutes, alors que Rachel Fenton avait désormais 15 minutes de retard, en compagnie de Friederike Dietzmann qui revenait de loin après un très mauvais départ.

Les positions allaient rester sensiblement les mêmes jusqu'à l'arrivée, si ce n'est que Mieke Deroo allait accuser le coup et perdre beaucoup de terrain sur la fin. Edie Rees remporte donc la 27ème édition de La Charly Gaul sur le parcours B de 106 kilomètres, en se classant à la très belle 58ème place du classement commun avec les hommes, à plus de 33 km/h de moyenne. 6 minutes plus tard, la Belge Anne Pons a pris la deuxième place au sprint devant Claire Faber, les deux dames terminant 83ème respectivement 87ème du classement scratch, à 32 km/h de moyennes. Annick Dirckx a terminée 4ème du classement féminin à plus de 13 minutes, tandis que l'Allemande Friederike Dietzmann a terminée en costaud en prenant la 6ème place du classement, après avoir été loin du Top 10 dans la première moîtié de parcours.

Vous pouvez également consulter le très beau reportage TV de RTL Luxembourg

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