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GP FRANCOIS FABER
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90ème Grand-prix François FABER
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REPORTAGE
A ceux qui se lèvent tôt ...
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Il y avait peu de monde à Bech, à 10 heures du matin, pour la 90ème édition du Grand-prix François Faber, aussi bien le long de la route que sur le bitume. Mais si l'engouement pour cette course réservée aux espoirs et juniors est resté faible, cela n'enlève rien au mérite de Massimo Morabito, vainqueur au sprint, ni à celui de ses compagnons d'échappée, qui ont su saisir une opportunité très tôt dans la course et rester devant jusqu'au bout.
Les Belges de Baal, en Belgique, le petit village dont sont originaires Sven Nys et Niels Albert, avaient donc déclaré forfait pour la 90ème édition de la Doyenne des courses sur route au Grand-Duché, ils se sont ravisés face à l'heure matinale du départ et la longue route qui leur était imposée. L'entraîneur national avait lui-aussi embarqué une sélection pour aller courir à l'étranger, ils n'étaient donc que 27 à s'aligner au départ de la course, parmi-eux une poignée de Belges et Allemands ainsi qu'un Néerlandais qui, lui, n'a pas reculé devant le déplacement depuis le Limbourg.
Dès le premier tour, la course s'est emballée et 6 hommes sont sorti du lot: deux coureurs du Tooltime Preizerdaul, Lex Reichling et Luc Turchi, étaient accompagné de Glenn Waerzeggers, le Belge de chez Tétange, Remy Mertz du CC Chevigny, Massimo Morabito de Dippach et de l'Allemand Max Valtey, de Trèves. Ils ont rapidement pris 30 secondes, puis une minute d'avance sur un peloton ou personne n'était vraiment enclin à animer la poursuite. Personne, sauf Kevin Feierseisen, le coureur luxembourgeois de l'ASFRA Racing Team en Belgique, qui était l'un des favoris au départ, avait raté le bon coup et s'est dégagé du peloton pendant le troisième tour pour partir en contre, accompagné par David Brutsaert, du VS Dommeldange, et l'Allemand Philipp Manz.
Repris un peu plus tard, Feiereisen est reparti de plus belle vers la mi-course, cette fois-ci accompagné par Rick Theis, alors que Max Valtey avait dû laisser filer le groupe de tête. Morabito, Reichling, Waerzeggers et les deux excellents juniors Luc Turchi et Remy Mertz restaient donc en tête de la course, avec plus de deux minutes d'avance sur le duo Feiereisen et Theis, trois minutes sur le Néerlandais Herman ten Kate, également parti en contre, et déjà près de quatres minutes sur un peloton résigné. Les positions restaient figés, seuls les écarts évoluaient encore, mais à deux tours de la fin, Remy Mertz s'est fait distancer par les hommes de tête qui n'étaient donc plus que quatre, alors que Kevin Feiereisen avait laissé derrière lui Rick Theis, les poursuivants du premier groupe évoluant désormais tous en solitaire.
La victoire s'est donc décidée dans un sprint à quatre et Massimo Morabito s'est montré intraitable, remportant la 90ème édition du Grand-prix François Faber avec trois longueurs d'avance sur Glenn Waerzeggers et une de plus sur Luc Turchi, premier junior de la course. Lex Reichling s'est classé quatrième dans le même temps que le vainqueur, alors que Feiereisen, Theis et Ten Kate avaient, dans cet ordre, plus de trois minutes de retard.
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