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andy Schleck

frank Schleck

kim Kirchen

jempy Drucker

 

 

 

 

Tour de Pologne (14-20.09.08)

Tour de Pologne (14-20.09.08)

Tour of Britain (07-14.09.08)

Tour de l'Avenir (05-14.09.08)

Champ. du monde (28.09.08)

Champ. du monde (28.09.08)

GP d'Isbergues (21.09.08)

Champ. du monde (28.09.08)





28 septembre 2008: Championnats du Monde sur route



28.09.2008 Varese – varese (260 km)

Ballan et le triomphe de la squadra

Résultats:

vainqueur

Alessandro Ballan

Frank Schleck

41ème à 4’53

Andy Schleck

Abandon

Jempy Drucker

Abandon

  

Liens / Photos:

reportage sur velo101.com

Alessandro Ballan est le champion du monde sur route à Varese 2008 Frank et Andy Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Andy et Frank Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Andy Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Jempy Drucker pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Frank Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008  Frank Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Photos: cyclingnews.com

Pour la première fois depuis très, très longtemps, le Grand-Duché de Luxembourg pouvait donc aligner aux championnats du monde une équpe complètre de 9 coureurs et, même sîl était établi au départ que la majorité d’entre-eux n’allaient pas rallier l’arrivée, Centrone, Didier, Drucker, Fogen, Poos, Joachim et Wolter ont fait le maximum pour soutenir les deux leaders désignés, Frank et Andy Schleck. A commencer par Christian Poos qui s’est joint à une échappée dès le deuxième tour. Ensemble avec l’Ukrainien Chuzhda et le Vénézuélien Ochoa, le coureur de Differdange a animé la course pendant presque 200 kilomètres avec un avantage maximum de presque 18 minutes. Pendant que Poos caracolait en tête, on voyait souvent les autres coureurs de l’équipe luxembourgeoise à l’avant du peloton pour essayer de contrôler la course, à l’image de Benoît Joachim ou de Jempy Drucker.

Christian Poos pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Jempy Drucker pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Jempy Drucker pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Jempy Drucker pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Jempy Drucker pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Andy Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Andy Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Andy Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Frank Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Frank Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Frank Schleck pendant le championnat du monde sur route à Varese 2008 Photos: radsport.ch

Le coureur de chez Fidea a tenu bon pendant 200 kilomètres avec le peloton des meilleurs, avant de devoir lâcher prise à trois tours de la fin, un peu après des coureurs comme le champion olympique Sanchez, comme Geraint, Elminger, Zabriskie, Augé ou encore Zberg. Car à trois tours de la fin, les Italiens avaient mis le turbo et la belle aventure du bravoureux Christian Poos commençait à toucher à sa fin: les gros-bras se montraient à l’avant du peloton. Ballan, Cunego, Valverde et Wegmann étaient parmi les premiers à attaquer et c’est un groupe de six qui s’est installé en tête de la course peu après: Alessandro Ballan, Joaquin Rodriguez, Damiano Cunego, Thomas Lövqvist, Fabian Wegmann et Greg Van Avermaet. Mais le premier peloton n’était pas loin derrière avec les grands favoris Bettini, Freire et Boonen, alors qu’Andy Schleck avait lâché prise après un dernier coup de main pour le frère et qu'il devait abandonner la course un peu plus loin. Des coureurs comme Rebellin, Gilbert, Nuyens, Gesink ou encore Sörensen ont réussi à rejoindre par vagues successives la tête de la course dans l'avant-dernier tour, alors que d’autres, à l’image de Frank Schleck, calquaient leur course sur Boonen et Freire. Mauvais choix, puisque les trois Italiens dans l’échapée étaient survoltés devant leur publique, alors que les Espagnols étaient décimés et les Belges manquaient de cohésion pour animer une vraie poursuite. Le premier groupe a donc pris le large, alors que le peloton a cessé la poursuite, Frank Schleck finissant la course en 41ème position à pratiquement 5 minutes du vainqueur, en même temps que les futurs retraités Bettini et Zabel. Devant, les Italiens contrôlaient la course avec les attaques successives de Rebellin, Cunego et Ballan. La dernière attaque du vainqueur du Tour des Flandres, à trois kilomètres de l’arrivée, fut la bonne et l'impressionnant Alessandro Ballan pouvait savourer le titre de champion du monde en solitaire après avoir passé les trois derniers tours constamment en tête de la course. Cunego et Rebellin en deuxième et quatrième position complétaient le triomphe des azzurri, alors que seul le Danois Matti Breschel à la troisième place évitait le triomphe complet de la phalange bleue.



21 septembre 2008: 62ème Grand-prix d'Isbergues



23.09.2007 Isbergues - Isbergues (201 km)

Coup de chapeau pour Bonnet

Résultats:

vainqueur

William Bonnet

Kim Kirchen

46ème à 1’18”

  

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reportage sur velo101.com

Le podium du Grand-prix d’Isbergues 2008 : Sörensen, Bonnet, Sulzberger Kim Kirchen pendant le Grand-prix d’Isbergues 2008

Comme l’année dernière, Kim Kirchen a participé au Grand-prix d’Isbergues dans le Pas de Calais, là où les petites bosses et le vent rendent les courses difficiles. Un bon exercice donc avant les championnats du monde, d’autant plus que Kim s’est montré à l’avant de la course et qu’il a rallié Isbergues avec le premier peloton, 46ème à 1 minute et 18 secondes. Un groupe de neuf coureurs a réussi à se faire la belle à une trentaine de kilomètres de la conclusion et la plupart des équipes y étaient représentés : Goesinnen, Voeckler, Vogondy, Guesdon, Bonnet, Sulzberger, Gauthier, Cusin et Sörensen sont donc parvenus à établir un écart au-delà de la minute, un avantage qu’ils ont conservé jusqu’au bout. Au terme d’un sprint très, très serré, William Bonnet a réussi à coiffer l’Australien Wesley Sulzberger sur le fil pour fêter sa deuxième victoire en trois jours, après le Grand-prix de la Somme. Un peu plus d’une minute plus tard, le groupe Kirchen, fort d’une quarantaine d’unités, est réglé au sprint par Tyler Farrar.



du 14 au 20 septembre 2008: 65ème Tour de Pologne



14-20.09.2008 Warsovie - Cracovie (1.259 km en 7 étapes)

Voigt dompte le mauvais temps

Résultats:

vainqueur

leader

Team CSC, Davis, Furlan, Roelandts, Voigt, Förster

Jens Voigt

Andy Schleck

Vainqueur, 70ème, 97ème, 68ème, 94ème, 84ème

classement général  19ème à 19'48"

Frank Schleck

Vainqueur, 73ème, 95ème, 67ème, 20ème

classement général  Abandon

  

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résultats sur cyclingnews.com

Le podium du 65ème Tour de Pologne: Bak, Voigt, Pellizotti Andy et Frank Schleck pendant le Tour de Pologne Andy et Frank Schleck pendant le Tour de Pologne Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Frank Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy et Frank Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Frank Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Frank Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Andy et Frank Schleck pendant le Tour de Pologne 2008 Photos: tourdepologne.pl bikefoto.pl

Si les frères Frank et Andy Schleck ont disputé le Tour de Pologne cette année en guise de préparation pour les championnats du monde à Varese, il s’est avéré que ce n’était peut-être pas le bon choix. L’épreuve s’est en effet cette année noyée sous la pluie, à part le premier jour, il n’en avait pas un seul où les coureurs n’étaient pas mouillés ou transis de froid. Avec tout ce que cela engendre : risque de chute, risque de refroidissements, étapes écourtés ou carrément, comme lors du 4ème jour, tronçon neutralisé. Ce n’était donc pas vraiment la préparation idéale même si, en dehors des conditions météorologiques, tout allait pour le mieux dans l’équipe CSC. A commencer par la première étape, un contre-la-montre un peu curieux, car très court (4 km). Avec des coureurs comme Fabian Cancellara et Gustav Larsson, médaillés d’or et d’argent lors des jeux olympiques, l’équipe partait évidemment favori et ce sont d’ailleurs ces deux seuls coureurs qui ont pris le relais, personne d’autre ne parvenait à les dépasser sur le circuit sinueux dans les rues de Varsovie. Lars Bak a été le premier des CSC à franchir la ligne d’arrivée, s’assurant du coup du maillot de leader de l’épreuve, devant Frank Schleck et Cancellara. Traditionnellement, les premiers jours du Tour de Pologne sont réservés aux sprinters et cette année ne fut pas une exception : Allan Davis, Angelo Furlan, Jürgen Roelandts ou encore José Joaquin Rojas Gil se sont partagés les gains et le maillot jaune à coups de sprints massifs. Les frères Schleck ont suivi le mouvement, toujours sous la pluie et dans le froid, se classant à chaque fois dans le premier peloton. Après la cinquième étape et avant la journée décisive du côté de Zakopane, Frank et Andy étaient donc en très bonne position, 13ème respectivement 14ème au classement général avec 14 secondes de retard seulement sur le premier. Mais ce ne sont pas les deux frangins qui ont fait le show le lendemain, mais leur coéquipier Jens Voigt. Sur une étape faite sur mesure pour l’Allemand, courte, vallonnée et sous des conditions météorologiques épouvantable, Voigt a commencé son numéro à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée. Il a attaqué dans le peloton et, en l’espace de quelques kilomètres, il est revenu sur les coureurs d’échappée matinale qui caracolaient en tête de la course depuis le début. Un à un, Voigt a lancé ses compagnons dans la partie la plus difficile du parcours, seul Tony Martin réussissait à garder sa roue pendant un instant. Mais à 15 kilomètres de l’arrivée, le coéquipier de Kim Kirchen a dû lâcher prise et Voigt s’est envolé vers l’arrivée, qu’il a franchi en vainqueur solitaire, 47 secondes devant Martin et 1 minute et 15 secondes devant Franco Pellizotti qui emmenait le premier groupe. Un groupe dans lequel Frank Schleck figurait en 20ème position, remontant du coup à la 7ème place d’un classement général entièrement dominé par les CSC : premier Jens Voigt, deuxième Lars Bak. Andy Schleck, quant-à-lui, il s’est sacrifié pour la tactique d’équipe en travaillant beaucoup en début d’étape, lorsque CSC devait prendre ses responsabilités face à une groupe de tête de sept coureurs, dans lequel ils n’étaient pas représentés. La septième et dernière étape n’a plus rien changé au classement général puisqu’elle s’est achevé au sprint d’un groupe d’une cinquantaine de coureurs , parmi lesquelles tous les favoris sauf Frank Schleck. Avec son frère, le champion de Luxembourg a emmené le peloton pendant de longs kilomètres, à nouveau sous la pluie et dans le froid, avant de se réfugier au chaud pour ne pas prendre de risque de refroidissement. Andy, quant-à-lui, il est arrivée à Cracovie dans le dernier groupe, terminant l’étape gagné par le rapide Robert Förster en 84ème position à six minutes. Au classement général, Jens Voigt l’emporte donc devant Bak et Pellizotti, alors que Frank Schleck n’y figure plus et qu’Andy est noté en 90ème position, à pratiquement 20 minutes.



du 7 au 14 septembre 2008: 5ème Tour of Britain



7-14.09.2008 London - Liverpool (1.159 km en 8 étapes)

Kirchen reprend service, Lequatre l'emporte

Résultats:

vainqueur

leader

Petacchi (3x), Goss, Berges, Boasson Hagen (3x)

Geoffroy Lequatre

Jempy Drucker

59ème, 27ème, 43ème, 53ème, 45ème, 45ème, 65ème

classement général  Abandon

  

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résultats sur cyclingnews.com

Le podium final du tour of Britain 2008: Di Luca, Lequarte, Boasson Hagen, Goss Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Kim Kirchen pendant le Tour of Britain 2008 Photos: tourofbritain.com / britishcycling.org.uk / flickr.com / sports-pictorial.fotopic.net

Après presque un mois de pause, Kim Kirchen a repris la compétition au Tour of Britain, se remettant lentement dans le bain en vue de la fin de saison. Une question préoccupait tout le monde: après une saison déjà longue et réussie, le couteur de la Columbia allait-il retrouver sa motivation pour faire les derniers mois avec le championnat du monde à-fond, ou bien l'année était-elle déjà finie dans sa tête. Le Tour of Britain a donné seulement des éléments de réponse car si Kim n'a pas fait de résultat majeur dans l'épreuve, laissant tout le mérite à son coéquipier Edvald Boasson Hagen, il a néanmoins terminé tous les jours dans le peloton principal et c'est même montré, en de rares occasions, à l'offensive. La première étape du Tour de la Grande-Bretagne a commencé comme d'autres grands tours se terminent: par un critérium dans la capitale du pays. En effet, le circuit était tracé en plein centre de Londres et après une dizaine de tours, c'est Alessandro Petacchi qui l'a emporté devant Hayles, Backstedt et le peloton complet, y compris Kim Kirchen en 59ème position. Le deuxième jour, les choses étaient déjà un peu plus sérieuses avec 145 kilomètres wallonnés du côté d'Oxford, même si l'étape s'est une nouvelle fois achevée au sprint. En effet, les attaquants du nom de Di Luca, Sevilla, Berges, Stannart et autres se sont tous fait rattraper avant le terme et c'est Mathew Goss de chez CSC qui s'est avéré le plus rapide, Kim Kirchen finissant bien à l'avant du peloton en 27ème position. La troisième étape s'annoncait très intéressante avec bon nombre de côtes et elle a en effet apporté déjà une décision: 23 coureurs se sont retrouvés à l'avant de la course dès le début et sous des conditions météorologiques misérables, le peloton a vite abdiqué et il accusait à l'arrivée un retard de plus de 13 minutes. A l'avant, ce sont les Français qui se sont montrés les plus forts avec Emilien Berges, qui l'a emporté en solitaire devant son coéquipier Geoffroy Lequarte et Gabriele Bosisio. C'est également le score au classement général où Kim Kirchen occupe lui aussi la même position que dans le classement du jour: 43ème à 13'02". Le lendemain, place à nouveau aux hommes fort puisque l'étape, quoique peu accidentée, se terminait par une rampe abrupte dans les rues de Stoke on Trent, exactement le genre de profil qui plaît bien à Kim Kirchen. Mais ce n'est pas le Luxembourgeois qui a émergé en tant que premier sur la ligne d'arrivée un peu bizarre car tracée en courbe, mais son coéquipier Edvald Boasson Hagen, étoile naissante dans le firmament des stars du cyclisme au même point que Lövqvist, Martin ou Cavendish, tous des Columbia. Mais pour gagner, le Norvégien a dû donner de sa personne car Giairo Ermeti avait attaqué dans le groupe de tête, qui n'avait que très peu d'avance sur le peloton et Boasson Hagen a réagi très tard, presque trop tard. Le champion de Norvège du contre-la-montre a réussi à dépasser Ermeti sur la ligne, alors que le premier peloton emmené par Di Luca suivait à 4 secondes et Kim Kirchen dans un deuxième groupe en 53ème position à 1'08". Suite à une défaillance du leader Emilien Berges, c'est son coéquipier Geoffroy Lequatre qui s'est emparé du maillot jaune. Rebelotte le jour suivant où Boasson Hagen a réussi le doublé en s'imposant avec quelques longueurs d'avance sur Goss et Di Luca. Les trois hommes avaient fait partie d'une échapée matinale de cinq coureurs, réussissant à garder 11 secondes d'avance sur la première partie du peloton à l'arrivée. Car dans un final bien wallonné, celui-ci s'est cassé en deux groupes, avec une cinquantaine de coureurs aux trousses des échappés, parmi lesquelles Kim Kirchen qui a terminé l'étape à la 45ème position. La 6ème étape du Tour of Britain était moins sélective et malgré une longue tentative de Oliphant, Caccia, McGee et Williams, elle s'est soldée au sprint massif, emporté une fois de plus par Petacchi. Dans un final marqué surtout par la pluie et quelques virages difficiles à négocier, le peloton s'est désintégré et Kim Kirchen, désireux de ne pas prendre de risque, a franchi la ligne en 45ème position, quelques secondes derrière les autres coureurs du premier groupe. L'avant-dernier tronçon, partant de Glasgow, avait un air de déjà-vu avec toujours les mêmes coureurs à l'attaque: Boasson Hagen, Di Luca, Mathew Goss ou encore Dean et Meyer. Ils sont partis après une cinquantaine de kilomètres dans un groupe de neuf, alors que Kim Kirchen s'était également montré offensif au début de l'étape. A l'arrivée, Edvald Boasson Hagen avait une nouvelle fois le dernier mot, en partant à deux kilomètres du but pour passer la ligne devant Goss, Impey et Di Luca. Le premier grand groupe avait 2'18" de retard sur le coureur Columbia alors que Kim Kirchen a terminé la course à l'arrière d'un deuxième goupe, 65ème à 4'07". Au classement général, ou Geoffroy Lequarte mène toujours la danse, Kim se retrouve en 34ème position avec plus de 16 minutes de retard. Mais le lendemain, le Luxembourgeois n'a plus pris le départ de la huitième étape, estimant qu'il avait fait suffisamment d'effort pour une course de rentrée et qu'il était plus sécurisant de ne plus disputer les 110 derniers kilomètres, dont la majorité étaient courus sous forme de critérium dans les rues de Liverpool. Alessandro Petacchi y a gagné sa troisième étape au sprint massif, égalisant le score de Boasson Hagen, et Geoffroy Lequarte a définitivement acquis la victoire finale puisque pratiquement tout le peloton a franchi la ligne d'arrivée groupé.



du 5 au 14 septembre 2008: 45ème Tour de l’Avenir



5-14.09.2008 Chalette - Mirepoix (1.385 km en 10 étapes)

Bakelants résiste, Drucker très régulier

Résultats:

vainqueur

leader

Amador, Kosyakov, Vermeltfoort, Klemme, Van der Velde, Bakelants, Taaramae, Klemme, Jeannesson, Van Gaderen

Jan Bakelants

Jempy Drucker

22ème, 17ème, 36ème, 47ème, 26ème, 18ème, 50ème, 15ème, 48ème, 18ème

classement général  33ème à 30'45"

  

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résultats sur cyclingnews.com

Le podium final du tour de l’Avenir 2008 : Jeanneson, Bakelants, Costa: Jempy Drucker au départ du prologue du Tour de l’Avenir 2008 Jempy Drucker au départ de la première étape du Tour de l’Avenir 2008 Photos: letour.fr / velo-club.net

Il y a une chose que l’on ne pourra pas reprocher à Jempy Drucker cet hiver, c’est de ne pas avoir assez couru sur la route pendant l’été. Car après le Grand-prix Tell il y a à peine deux semaines, le voici à nouveau au départ d’une course à étapes, et pas n’importe laquelle. Le Tour de l’Avenir demeure l’épreuve la plus prestigieuse de l’année pour jeunes coureurs, une course au palmares éloquent : Mollema, Duenas, Bak, Calzati, Martinez, Petrov, Menchov pour ne citer que les derniers vainqueurs ou alors Fignon, Indurain, Lemond, Zootemelk pour ne citer que les plus connus. Si Jempy Drucker n’a pas eu de résultat spectaculaire comme au GP Tell, il a néanmoins fait preuve d’une étonnante régularité, se classant dans la première moitié du peloton dans la totalité des étapes et 4 fois dans les 20 premiers. A commencer par le prologue ou Jempy a terminé en 22ème position avec 26 secondes de retard sur le vainqueur de l’étape, le Costa-Ricain Andrei Amador qui a battu Koren, Fuchs ainsi que l’archi-favori Jérôme Coppel, champion du monde du contre-la-montre chez les moins de 23 ans. Mais Amador n’a pas pu se réjouir longtemps du maillot jaune car, dès le lendemain, le Russe Dmitry Kosyakov faisait coup double, s'emparant du bouquet du vainqueur d’étape et également de la tunique dorée, ceci après une échappée de plus de 100 kilomètres en compagnie du Français Thire. Drucker s'est classé en 19ème position dans le peloton, un peloton qui a terminé l’étape avec pratiquement 2 minutes de retard sur les deux échappés. Kosyakov était donc parti pour une poignée de jours en jaune, d’autant plus que le lendemain, l’étape s’achevait au sprint massif avec une victoire pour le rapide Coen Vermeltfoort devant Paterski et Caruso, alors que Drucker terminait en 36ème position. La troisième étape, longue de 207 kilomètres, était marqué par une arrivée en côte et c’est Dominique Klemme qui s’y est montré le plus costaud. L’Allemand est sorti du peloton au pièd de la bosse, après que toutes les tentatives du jour n’aient échoués et il s’impose avec quelques longueurs d’avance sur le Belge Ben Hermans, nouveau maillot jaune et l’Italien Pirazzi. Le peloton a éclaté en plusieurs morceaux sur un tronçon difficile, wallonné et avec des routes étroites. Jempy Drucker avait bien réussi à accrocher le premier wagon, fort d’une cinquantaine de coureurs, mais dans la dernière côte de cette longue étape, il n’avait plus assez de jus pour suivre les meilleurs. Il a franchi la ligne d’arrivée en 47ème position, avec plus de deux minutes de retard. Le lendemain, la chance a souri une fois de plus aux échappés : Ricardo Van der Velde, Matteo Busato, Cyril Bessy et Peter Stetina sont parti dès le départ et ils ont rallié l’arrivée dans cet ordre, avec plus de trois minutes d’avance sur un peloton divisé en plusieurs morceaux. Jempy se trouvait dans la première partie du groupe cette fois-ci, terminant 26ème de l’étape et remontant de quelques positions au classement général où il est à mi-course en 37ème position, 5 minutes derrière le nouveau leader Peter Stetina. Mais malgré l’avance considérable qu’il avait sur ses concurrents au départ de la cinquième étape, l’Américain n’a pas réussi à défendre la tunique puisque c’est Jan Bakelants qui a marqué le tronçon de son empreinte. Parti au kilomètre 5 avec une dizaine d’autres coureurs, le Belge a distancé tout le monde pour entamer un cavalier seul impressionnant au cours des cinquante derniers kilomètres. Alors qu’il avait seulement 5 minutes d’avance sur le peloton au moment de son attaque, Bakelants en a gardé trois jusqu’à l’arrivée où il a inscrit à son nom la victoire d’étape, le maillot jaune de leader et le maillot à pois du meilleur grimpeur. L’avant-garde du peloton emmené par Mitchell Docker a terminé l’étape à plus de trois minutes alors que Jempy Drucker a rallié l’arrivée dans le gros groupe, 18ème à 4 minutes et 28 secondes. La sixième étape à Blaye-les-Mines se disputait sous forme d’un contre-la-montre et, alors que le maillot jaune Bakelants avait bien récupéré de ses efforts de la veille en terminant neuvième, ce sont les favoris qui ont dictés la loi en la personne de Rein Taaramae vainqueur et Jérôme Coppel, deuxième à 4 secondes seulement. Sur les 21 kilomètres d’un parcours majoritairement plat, Jempy Drucker a limité les dégâts en terminant 50ème du jour, 2 minutes 33 secondes derrière l’Estonien Taaramae et une place devant son coéquipier Ben Gastauer. Le lendemain, l’Allemand Dominik Klemme a remporté sa deuxième étape sur ce Tour de l’Avenir. Dans un final marqué par plusieurs chutes, l’Allemand a su profiter de l’infortune de ses compagnons d’échappée Paterski et Runnings pour s’imposer en solitaire. Cette fois aurait pu être la bonne pour Jempy Drucker qui était bien devant dans le final et s’est mêlé au sprint pour la deuxième place, terminant 15ème à 11 secondes seulement du vainqueur. Pourtant, la journée a été difficile, car les ténors au classement ont attaqué à tour de rôle, sans pour autant pouvoir se départager et le groupe de Jempy comptait seulement 16 unités. L’avant-dernière étape devait être décisive car l’arrivée était jugée en altitude, à 1520 mètres au sommet de Guzet après une étape qui passait également par le Port de Lers (1517m) et le col d’Agnes (1570 m). Un profil bien trop dur pour Jempy Drucker qui s’est accroché dès le Port de Lers dans l’avant-dernier groupe, terminant 48ème avec plus de 26 minutes de retard en compagnie, entre-autres, du champion de Luxembourg Cyrille Heymans et de Paul Voss, autre spécialiste de cyclo-cross. Dès le premier col, le Français Arnold Jeannesson s’est porté à l’avant de la course et, dans un brillant effort, il a gardé la tête jusqu’au bout pour remporter l’étape avec une minute d’avance sur Alexey Kunshin. Derrière, la bagarre pour le classement général faisait rage : Costa, Coppel, Wyss, Kunshin et les autres ont attaqué, mais Bakelants ,malgré des moments difficiles dans le Port de Lers, a tenu bon et, à l’arrivée, il a gardé 36 secondes d’avance sur le portugais Rui Costa, désormais deuxième au général. La dernière étape n’a plus apporté de changements au classement général, puisque c’est le peloton groupé qui a terminé aux basques de Tejay Van Gaderen, vainqueur d’étape en se glissant dans une échapée à vingt kilomètres du but. Ensemble avec Kreder, Caruso et Pirazzi, l’Américain s’est octroyé une quinzaine de secondes d’avance, avant de distancer ses compagnons et de s’imposer en solitaire, avec le peloton à ses trousses. Jempy Drucker a terminé l’étape en 18ème position dans le grand groupe, tout comme les autres Luxembourgeois Heymans et Gastauer, qui était un moment à l’attaque aujourd’hui. Jan Bakelants remporte donc la victoire finale du 45ème Tour de l’Avenir avec 36 secondes d’avance sur Rui Costa et 42 sur Arnold Jeannesson. Dans le décompte final, Jempy Drucker est finalement noté en 33ème position sur 111 partants, un bon résultat après un Tour de l’Avenir tout-à-fait honorable.

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